Addictions France renouvelée au sein du Conseil National de la sécurité routière

Par décret du 29 avril 2025, deux membres du Conseil d’administration d’Addictions France, Christine GENIN-COSSIN et Patrick DAIMÉ, ont été renommés pour 3 ans membres du Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR).
S’imposer comme un acteur incontournable de la sécurité routière
Addictions France affirme son rôle central dans les politiques de prévention des risques liés à la conduite en s’intégrant pleinement aux instances nationales stratégiques. La récente nomination de deux de ses administrateurs, Christine GENIN-COSSIN et Patrick DAIME, au Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) en est une illustration forte. Cette reconnaissance institutionnelle confère à Addictions France une légitimité renforcée pour peser sur les orientations nationales.
Cette représentativité est primordiale pour faire entendre une approche de santé publique et pour rappeler que la sécurité routière est un enjeu important en matière de prévention des usages de substances psychoactives.

Apporter une expertise unique et promouvoir une approche globale de la sécurité routière
Le CNSR a pour mission de rassembler les principaux acteurs de la sécurité routière afin de proposer au Gouvernement des mesures concrètes pour lutter contre l’accidentalité et inverser la courbe de la mortalité sur les routes. Au sein de ce conseil, Addictions France contribue aux réflexions inter-institutionnelles et à l’élaboration de politiques efficaces grâce à son expertise pluridisciplinaire, fondée sur des données scientifiques et un travail de terrain reconnu.
Les travaux du CNSR tiennent compte des principaux facteurs d’accidents, parmi lesquels les consommations d’alcool et de drogues : selon les données officielles, près d’un accident mortel sur cinq implique un produit stupéfiant (18%), et l’alcool est présent dans environ 30 % des accidents mortels (bilan de l’accidentalité 2023 / ONISR). Dans ce contexte, l’expertise d’Addictions France est précieuse pour orienter les politiques publiques vers des approches préventives plus ciblées, et veiller à ce que la sécurité routière reste une priorité nationale, fondée sur la responsabilité individuelle et collective.
Prévenir les conduites à risque par des mesures de sécurité responsables
Addictions France défend ainsi une vision rigoureuse et cohérente de la sécurité routière, fondée sur la prévention des comportements à risque, en particulier ceux liés aux addictions. Elle a notamment participé aux travaux pour la promotion des capacités de conduite et a contribué à l’élaboration et la mise en œuvre de dispositifs d’éthylotests antidémarrage.
En 2024, les élus d’Addictions France se sont publiquement opposés à la décision du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de supprimer la perte de point pour les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h. Cette mesure, à laquelle s’est ajoutée une hausse préoccupante de la mortalité routière (+31 % de tués en mars 2024 par rapport à 2023, soit 60 décès et 120 blessés graves supplémentaires), a illustré les conséquences d’un relâchement des règles de prudence.