La proposition de loi visant l’interdiction des puffs adoptée au Sénat

Le jeudi 7 février, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à interdire les dispositifs électroniques de vapotage à usage unique. Addictions France s’est mobilisée à ce sujet, mettant en avant les effets médicaux, sociaux et écologiques désastreux de ces dispositifs. Les puffs représentent un risque important d’entrée vers la dépendance à la nicotine pour les plus jeunes.

Un sondage réalisé par l’Alliance contre le Tabac en collaboration avec l’institut BVA auprès des jeunes de 13 à 16 ans révèle la forte notoriété des puffs dans cette tranche d’âge, avec 73% des adolescents ayant déjà entendu parler de ces produits. Effectivement, les puffs exploitent une variété d’arguments visant principalement les adolescents, voire les enfants. Pour cibler ce public, les industriels des puffs utilisent un marketing conçu pour les attirer, en adaptant les saveurs, en promouvant leurs produits sur les réseaux sociaux, en utilisant un packaging coloré. L’émergence sur le marché de nouveaux produits comme les 9k, contenant entre 9 000 et 12 000 bouffées avec une dose élevée de nicotine, représente un nouveau risque accru pour les consommateurs.

La puff n’est pas un outil de sevrage mais bel et bien un produit ouvrant la voie à une forte dépendance. L’interdiction de ces dispositifs représente une avancée significative pour la santé publique et pour l’environnement.